L'intérieur de l'église

L'intérieur a une longueur de 46 m et une largeur de 34 . Il est divisé en trois nefs et un transept.

En tant que plafond, on opta pour du bois très sombre. Il est richement décoré.

Une fresque de 10 m de haut orne le fond du choeur principal. Sur la poitrine du Christ rayonne son coeur flamboyant. Il est représenté en tant que roi siégeant avec sa tiare, son sceptre en forme de croix et son étole. Il porte aux mains et aux pieds les stigmates. Ainsi, il est le Jésus ressuscité et glorifié qui est à la fois le prêtre suprême et le sacrifice. Il est élevé au-dessus du globe terrestre, à ses côtés se tiennent debout des choeurs d'anges qui l'adorent.

La peinture est l'oeuvre du Professeur Otto Linnemann. Il la créa en l'espace d'un mois (septembre 1932).

Il s'agit d'un exemple typique de comment on s'imaginait en 1932 que devait être l'illustration d'un des plus prodigieux textes biblique du Nouveau Testament:

"...lui qui était dans la condition de Dieu, il n'a pas jugé bon de revendiquer son droit d'être traité à l'égal de Dieu; mais au contraire, il se dépouilla lui-même en prenant la condition de serviteur. Devenu semblable aux hommes et reconnu comme un homme à son comportement, il s'est abaissé lui-même en devenant obéissant jusqu'à mourir, et à mourir sur une croix. C'est pourquoi Dieu l'a élevé au-dessus de tout; il lui a conféré le Nom qui surpasse tous les noms, afin qu'au Nom de Jésus, aux cieux, sur terre et dans l'abîme, tout être vivant tombe à genoux, et que toute langue proclame: "Jésus Christ est le Seigneur", pour la gloire de Dieu le Père."

Dans le côté droit du transept est représentée l'adoration des rois mages au-dessus de l'arbre généalogique de du Christ.

Dans le côté droit on voit au dessus d'anges qui jubilent le couronnement de la Vierge dans le ciel.

Ces deux peintures ainsi que les vitraux sont également l'oeuvre de l'artiste Otto Linnemann de Francfort.

Dans la nef latérale gauche une statue en bois sculpté de la Consolatrice des Affligés trône dans une niche murale rouge. Un monumental mosaïque du Sacré-Coeur de Jésus a récemment été rajouté. Il provient du Couvent des Prêtres du Sacré-Coeur du boulevard d'Avranches.

Dans la nef latérale droite a été aménagée la chapelle baptismale qui accueille le baptistère en pierre. L'autel latéral est orné par une tapisserie du Christ ressuscité. Le Christ en croix et ressuscité est également présent dans l'ambon en fer forgé aussi issu de la Chapelle des Prêtres du Sacré-Coeur du boulevard d'Avranches. Initialement, l'autel recevait une statue de St Joseph avec Jésus enfant. Une toile de Michel Ciry de 1970 représentant les disciples d'Emmaus complète le cadre.

Le banc de communion en fer forgé a été créé par le ferronnier d'art Modo du quartier de la Gare. Les portes donnant accès à l'autel ont été enlevées et intégrées dans deux tables d'offrandes.

À droite, au premier pilier de la nef centrale s'élève la chaire. Dans les nefs latérales sont disposés les confessionnaux.

Les 14 stations du chemin de croix sont un vrai chef d'oeuvre. L'artiste parisien Marc Gimat a réussi à produire de manifiques émaux aux couleurs chatoyantes (prix 190 000 francs luxembourgeois de l'époque). Les stations ont été bénies le 18 septembre 1960 par le curé doyen Erasmy. Par mesure de sécurité, on les avait enlevé en 1978 pour les ancrer une année plus tard dans les murs.

En 1978 (tricentenaire), on a placé une belle statue de la Vierge Marie entre l'autel de Marie et le choeur. Elle porte le nom de Notre-Dame du Bon Accueil. Le mouvement qui va vers le spectateur, la bienveillante posture d'accueil et le léger sourire dans l'expression du visage sont remarquables. Aurelio Sabbatini a sculpté la statue.

Cette statue se trouve actuellement entre le choeur et la chapelle baptismale. À sa place a été ajoutée du même artiste un statue de St Joseph travailleur.

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